top of page

Le Logement et l’Après-Guerre en France

Panneaux OK_Page_10_Image_0005.jpg

Affiche Publicitaire d'après-guerre

Le bilan est lourd pour la France en 1945. Malgré sa situation, le pays ignore l’urbanisme, le logement et l’architecture. La loi sur les dommages de guerre qui fait l’objet d’un consensus national implique une reconstruction à l’identique.

La part du budget familial consacrée au loyer ne cessait de baisser pour atteindre 1,6 % en 1948. Principales conséquences : manque d’entretien des immeubles, « taudification », revenus négatifs pour nombre de petits propriétaires.

Toutes les tendances politiques sont d’accord pour relancer le logement et instaurent diverses souscriptions et lois : réglementation des loyers et institution de l’allocation logement (le 19 septembre 1948).

​

Un plan pour construire 240 000 logements par an

La pénurie de logements développe un véritable marché noir. Des hommes et des femmes décidèrent même de passer à l’action en installant les sans-abris dans des logements vacants, inaugurant ainsi les premiers squats de l’histoire à grande échelle, puisque 10 000 familles partout en France trouvèrent un toit.

En 1953, plusieurs textes augmentent les capacités d’intervention de l’Etat. Le « Plan Courant » affiche un objectif de 240 000 logements par an. Pour la 1ère fois, un ensemble cohérent de mesures est proposé en construction neuve comme en habitat ancien, en plus d’une loi foncière. La participation des employeurs à hauteur de 1 % est rendue obligatoire.

​

L’industrialisation du bâtiment peut démarrer

Avec la réglementation, le progrès se normalise. L’octroi d’un financement lié au respect d’un minimum technique conduit à généraliser le confort. Si la France commence à rattraper son retard, le temps n’est pas encore celui du grand nombre, la guerre d’Indochine absorbant une masse de crédits. 70 000 logements seront réalisés en 1950 et 115 000 (dont 40 000 au titre de la reconstruction et 20 000 en HLM) en 1953. Pendant près de 10 ans après la guerre, les conditions de logement n’enregistrent aucune amélioration sensible. Pis, la situation se dégrade avec l’exode rural qui s’ensuit.

 

L’appel de l’ABBÉ PIERRE

Pourquoi cette cité a-t-elle pris le nom de  « Léon Betoulle », alors que ce dernier etait encore vivant ?

Cliquez sur l'image pour en savoir plus

Article d’un journal suite à l’appel de l’Abbé Pierre sur Radio Luxembourg, le 1er février 1954

bottom of page