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Les cités ouvrières… de la terre à la ville….

Cité Victor Thuillat - 1936 (224 logements) 

1ère phase de construction

l’origine, nommée Grange-Garat, la cité Victor Thuillat est la dernière cité d’avant-guerre de l’O.H.B.M. Elle est également la dernière réalisation de Roger Gonthier et de Victor Thuillat. Cette construction finit de ceinturer les faubourgs de la ville de cités ouvrières.  

Les terrains se situent à l’angle des rues Grange-Garat et Fontainebleau, dans le quartier de la gare Montjovis et du carrefour Carnot, sur lequel convergent huit artères importantes de la ville et où se trouve édifiée une halle tous commerces. 

Avec une orientation favorable, le quartier est alimenté en eau potable, gaz de houille et électricité. Les voies d’accès sont spacieuses et en raison de la déclivité de certaines routes, l’évacuation des eaux usées est facile. Le quartier est jugé tranquille et convenablement habité. Sur l’un de ces terrains, on y trouve une construction vétuste et un ancien lavoir. 

La dépense totale s’élève à 7.230.000 F pour cette première phase qui comporte 150 logements (38 de type 4 bis, 106 de type 3 bis et 6 de type 2 bis),  répartis dans plusieurs immeubles collectifs  mitoyens. 

 

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2ème phase de construction

Lors du Conseil d’Administration du 5 octobre 1934, l’O.H.B.M. se rend compte que la construction de la Grange-Garat ne sera pas suffisante pour traiter les 500 demandes en attente et adopte un projet d’agrandissement de la cité. 

Roger Gonthier dessinera 78 logements et 4 magasins, dont deux seront pourvus de cheminées industrielles pour exploiter des commerces de boulangerie,  charcuterie, pâtisserie. Les futurs loyers vont considérablement améliorer la trésorerie de l’Office. La quasi-totalité des logements auront des fenêtres sur les façades et sur la cour, les pièces seront dégagées par des corridors. De plus, il y aura une penderie et placards dans chaque appartement. Les salles communes seront séparées en deux parties, formant d’un côté dans une sorte d’alcôve une cuisine carrelée, éclairée par une petite fenêtre où seront évier, fourneau à gaz et de l’autre côté, salle à manger éclairée par une grande baie ouvrant sur un balcon. La nouvelle disposition prévue augmentera de 1 m 10 la largeur des bâtiments mais cela ne nuira pas à l’esthétique de l’ensemble.
La ville demande l’installation de sirènes passives sur les murs d’un des immeubles en cas d’attaque aérienne. 


En 1949, le Conseil d’Administration a la volonté d’agrandir une nouvelle fois la cité en aménageant dans les greniers des logements. Selon un article du journal le Populaire du 17 juillet 1950, cet agrandissement ne fut pas bien accueilli par les populations. Il fut donc décidé la construction d’un 5ème étage par l’architecte André Campagne.

 

Texte extrait du livre «Un architecte singulier, Roger Gonthier» de Pascal Plas

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