«La vie investit le béton et la cité devient un vrai village». (G. Masson)
«La vie investit le béton et la cité devient un vrai village». (G. Masson)
100 ans d'histoire
Les origines : construction de la cité LEON JOUHAUX
En 1958, la cité Léon Jouhaux s’achève et la rue Degas accueille ses premiers locataires, comblés, tandis que les « Tours Gauguin» se terminent.
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Les commerces sont attribués par adjudication en juin 1958 : boucherie, épicerie. Une pharmacie ouvre rapidement.
1958 - photo L. LAVAUX
G. Masson
Ancien habitant de La Bastide
Passez votre souris dessus
«la cité avait une sacrée gueule dans son manteau de béton flambant neuf».
Tours Gauguin - Archives Municipales
Les tours offriront aux arrivants l’eau courante au robinet, des WC intérieurs, une salle d’eau équipée d’une baignoire sabot, des vide-ordures situés sur les paliers et même des ascenseurs. Ces tours sont considérées comme des logements sociaux de « luxe ».
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Les loyers sont 40 % supérieurs à ceux des appartements à normes réduites de la rue Degas. En 1961, l’O.P.H.L.M. acquiert
12 hectares de terrain sur le secteur de la Bastide et entreprend la réalisation d’une deuxième tranche d’immeubles, représentant cette fois 1 058 logements qui sortiront de terre en 1965.
Tours Gauguin - Archives Limoges habitat
G. Masson
Ancien habitant de La Bastide
Passez votre souris dessus
«Comment faire comprendre à ceux d’aujourd’hui ce que la naissance de la Bastide représentait pour ces premiers habitants... Pour cette population issue pour l’essentiel du monde ouvrier, c’était l’Eldorado à domicile».
Photos appartement témoin - P. Kohler
Cité de La Bastide - Tours Gauguin - Photothèque Paul Colmar
Sources : Michel C. Kiener, «Mémoires de La Bastide -vivre en grand ensemble» / G. Masson, «Une cité pour domaine : La Bastide 1956-1980 / articles de presse - Populaire du Centre