«La vie investit le béton et la cité devient un vrai village». (G. Masson)
«La vie investit le béton et la cité devient un vrai village». (G. Masson)
100 ans d'histoire
Les cités ouvrières… de la terre à la ville….
Cité Casimir Ranson – 1935 (93 logements)
Cette nouvelle construction se veut plus modeste. Elle se constitue, en effet, d’un seul immeuble, divisé en plusieurs corps de bâtiment, soit un total de 93 appartements, avec cave, grenier, placards, penderies, eau, gaz et électricité. L’objectif est de construire dans les quartiers dynamiques de la ville des cités qui seront desservies par les différentes lignes de tramways.
La population ouvrière accueille avec intérêt ce nouveau projet de construction. Les demandes de location arrivent immédiatement à l’Office.
Vue de la cité Casimir Ranson - Photothèque Paul Colmar
La conception des appartements est un peu différente de celle des Coutures. Les chambres sont desservies par un dégagement. Chaque appartement ne comprend qu’une seule cheminée. Les autres pièces ont un conduit de fumée pour l’installation d’un poêle, aux frais des locataires. Les escaliers bois sont remplacés par des escaliers à la française en ciment armé. En raison des risques de saturnisme, les canalisations, initialement prévues en plomb, sont remplacées par du fer ou du cuivre.
Les lavoirs situés à l’arrière de la cité
Plan dessiné par Roger Gonthier - Archives Limoges habitat
La cité Casimir Ranson n’étant pas assez importante pour rendre nécessaire l’installation de lavoirs et bains douches comme à Beaublanc et aux Coutures, 15 bacs à laver en ciment, répartis en 3 groupes dans les 3 cours arrières de la Cité, seront mis à la disposition des locataires. L’architecte, outre l’édifice, a prévu l’aménagement de cours et de jardins.
Texte extrait du livre «Un architecte singulier, Roger Gonthier» de Pascal Plas