«La vie investit le béton et la cité devient un vrai village». (G. Masson)
«La vie investit le béton et la cité devient un vrai village». (G. Masson)
100 ans d'histoire
Les cités ouvrières… de la terre à la ville….
Cité Ernest Ruben – 1936 (108 logements)
L'Office continue de recevoir des demandes régulières de logements. Pour pallier cette pénurie, l’O.H.B.M. de Limoges décide alors de lancer quasi-simultanément la construction de trois nouvelles cités (Betoulle, Ernest Ruben et Victor Thuillat) qui seront les dernières dessinées par Roger Gonthier.
Ernest Ruben est la première des trois à être achevée. Elle est considérée comme une « petite cité » avec ses 108 logements répartis comme suit :
* 28 logements de 4 pièces ;
* 68 logements de 3 pièces ;
* 12 logements de 2 pièces.
Elle se situe à quelques mètres de l’avenue Ernest Ruben, célèbre rue résidentielle dans laquelle se succèdent à perte de vue d’imposantes maisons bourgeoises.
Entrée de la cité Ernest Ruben, rue Eugène Labiche - Photothèque Paul Colmar
L’Office et la Municipalité apprécient l’emplacement de ce terrain car il est desservi par un réseau de tramways. Le choix de cet emplacement est stratégique car, à quelques pas seulement de ce quartier si aisé, incorporer une cité ouvrière est un acte militant. Est-ce réellement pour créer de la mixité ou par volonté de tenir tête aux bourgeois ? On ne saurait vraiment dire.
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La dépense totale de l’opération s’élève à 4.350.000 F. La construction est achevée en 1935 avec une mise en location des logements au 1er avril 1935 (1).
(1). Conseil d’administration de l’OHBM du 28 février 1933.
Plan dessiné par Roger Gonthier - Archives Limoges habitat
Texte extrait du livre «Un architecte singulier, Roger Gonthier» de Pascal Plas